Réflexion autour du jour de Loki

La plus grande part de l’hiver est passé, le soleil a amorcé une grande remontée dans notre ciel. Si la chaleur n’est pas encore au rendez-vous, on l’espère avec un regain de vigueur.

Le temps de la réflexion s’achève, il faut commencer à mettre sur pied les projets. Le feu qui nous a quitté durant ces longs mois doit progressivement être rallumé. Il faut commencer à s’échauffer comme on dit dans le milieu sportif.
Les pensées abstraites germées pendant l’hiver prennent forme sur papier, elles deviennent ainsi plus concrètes, elles sont les prémisses de l’action. Pourquoi ne pas dessiner les plan de la nouvelle maison, remplir les demandes pour un nouveau logement, remplir les documents d’inscriptions pour une formation, mettre sur papier la liste des grandes choses à faire pour la chaude saison ?
Le temps de l’action « fougueuse » n’est pas encore venu, patiente ! Économisons encore nos forces, l’énergie du soleil n’est pas pleinement là pour raviver le feu terrestre, celui qui nous éveille et qui éveille la nature autour de nous. Les petites graines grandissent doucement sous terre, bientôt elles perceront vers la lumière. Il nous reste encore un peu de temps afin de renforcer notre volonté et notre moral avant le printemps et le passage à l’action.
Soyons positifs dans nos démarches ou devant notre liste : ne dites pas: « De toute façon ça n’aboutira pas » mais plutôt : « J’ai toutes les chances d’y arriver ! ». Dans le même élan, mettons de côté la mauvaise image de nous-même que nous traînons depuis l’enfance (par exemple que les autres feront mieux que nous parce qu’ils sont meilleurs).
Gardons à l’esprit que l’échec fait partie de la vie, qu’il contribue à améliorer notre expérience et que nous pouvons tomber mais aussi nous relever. La méthode pour atteindre l’objectif n’était pas la bonne, nous recommencerons avec une autre approche, voilà tout !

Nous voilà fin prêts pour de grands changements mûrement réfléchis, une volonté renforcée, nous attendons le printemps avec impatience.