Quelle merveille la bouteille:
Un peu de bonheur en liqueur !
Vite on la vide jusqu’à en devenir livide
Et l’on pleure le trop plein de malheur
Puis on la remplit d’un mot sous pli
D’un brin de misère que l’on jette à la mer…
*****
J’ai marché dans les pas
Une ombre sur l’horizon,
Un murmure dans un frisson,
Suis-je le souffle moribond
Qui expire dans le crépuscule ?
Tiens ma main, jeune éclat
Un saule dans le tourment,
Une vague sur la grève,
Es tu le funambule inconscient
Qui oscille sur le fil détendu ?
Je perds le cap du Nord
Un désarroi sur la note,
Un soupir dans le silence,
Sommes nous à ce point à la dérive
Qu’il faille tout abandonner ?
Je jette par-dessus bord
Une encre dans le courant,
Un filet sur l’écume,
Comprenez-vous enfin
Qu’il est un temps pour nous recueillir ?
*****
Sur la tombe de l’amant
Danse la Dame
Sous la pluie cuivrée
Des gouttes sylvaines.
L’or pare la pierre humide
De vif sang répandu
S’épand dans la terre agonisante.
Dans une rage aveugle
Se jette la belle aimée
Dans l’humus sanguinolent
Visage enfoui appelle:
Un cri déchirant brise
La quiétude des mourants.
L’amour pur voyage
Par le chant funèbre de la Völva.
J’adore ce vers: « Tiens ma main jeune éclat » et j’ai envie de rajouter: surtout ne la lâche pas!!!
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La persévérance et la confiance mèneront l’éclat à bon port!
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